Dœun trajet en métro au désert du sud-ouest américain, en passant par les tours à bureaux du centre-ville et quelques deuils, ce livre en quatre temps est une quête de raisons de vivre. Sœil propose des « exercices de survie , ce nœest pas par cynisme ou désabusement, mais par espoir de dépasser le mort en retrouvant un chemin de vie plus dénudé, plus essentiel. Les « verbes majeurs sont les plus simples mais en réalité les seuls qui comptent : « naître, grandir, aimer / penser, croire, mourir . On sœy cherche, on sœy découvre, on sœy brise. Au bout du parcours, au rythme dœun vieux rituel amérindien de guérison, sœouvre lœespace dœun rassemblement, dœune ultime lumière. Mais il nœy a pas dœau-delà : nous habitons des tunnels, des maisons, des jardins, des villes aimées, et quelques paysages. On revient toujours chez soi, parfois avec seulement quelques pierres à déposer sur la table. On recommence, on se remet en mouvement.